• Quatrième mercredi 1er avril

     

    Bonjour à tous et à toutes !

     

     

     

     

     

    Aujourd’hui dans un premier temps vous allez corriger les questions faites hier sur l’immigration massive du XIXème siècle. Vous les écrivez en vert sur votre cahier.

     

    Document 2 : Pour comprendre donc à ne pas recopier : L’Irlande est, au xixe siècle, l’un des pays d’Europe les plus peuplés. Les fermiers, qui représentent l’essentiel de la population, sont majoritairement pauvres. En effet, les terres appartiennent à des grands propriétaires protestants, qui n’y habitent pas, qui les louent à des tarifs élevés. En 1845, une maladie de la pomme de terre touche l’Irlande. La production chute de plus d’un tiers, provoquant la Grande Famine. Des familles sont expulsées de leurs terres et meurent de faim alors que le pays continue d’exporter des denrées agricoles. Un quart de la population irlandaise quitte le pays, faisant de l’Irlande le seul pays européen dont la population diminue au xixe siècle.

     

    Réponse à la question à noter : Les départs sont donc les plus importants dans les années 1850, dans le contexte de la grande crise agricole.

     

     

     

    A ne pas recopier : L’émigration irlandaise se poursuit tout au long du siècle car la pauvreté n’a pas disparu avec la fin de la crise de la pomme de terre. C’est encore entre 50 000 et 130 000 Irlandais qui, chaque année, partent à l’étranger.

     

     

     

    Document 3 : L’émigration d’une famille se fait en général en deux temps. Le père de famille part le premier vers les États-Unis, principalement pour travailler et économiser de l’argent, afin de financer le voyage du reste de la famille restée au pays.

     

     

     

    Document 5 : L’Amérique, et surtout l’Amérique du Nord (États-Unis), est le continent qui accueille le plus d’Italiens entre 1876 et 1915, mais l’Europe reste aussi une destination de choix, notamment la France et le littoral méditerranéen, devant la Belgique et l’Allemagne. Au début du xxe siècle, l’émigration vers les États-Unis devient majoritaire (52 % des départs) et permanente. L’émigration vers l’Europe est plus complexe et sou- vent temporaire. 

     

     

     

    Document 6 : A ne pas recopier juste à lire : De 1892 à 1954, Ellis Island, ou « l’île des larmes », est la porte d’entrée pour les nombreux migrants désireux de s’installer aux États-Unis. Cette minuscule île de quelques hectares qui se trouve à New York, tout près de la Statue de la Liberté, accueille les espoirs des millions de personnes qui y transitent.

     

    A recopier, réponse à la question : Dès leur débarquement, les aspirants au rêve américain sont examinés et interrogés avant d’être admis sur le territoire ou au contraire refoulés, notamment lorsque l’examen médical révèle des maladies.  

     

    Une fois à New York, c’était souvent la douche froide pour ces nouveaux arrivants qui avaient quitté la misère de leur pays pour en trouver une autre…

     

    A ne pas recopier On estime à 5 000 le nombre de personnes examinées chaque jour.

     

     

     

    A ne pas recopier : Ce sont donc la misère des campagnes et la surcharge démographique qui poussent les habitants de certains pays européens à partir vers d’autres horizons. À la fin du xixe siècle, l’Irlande et l’Italie alimentent une forte émigration. Mais l’arrivée dans les pays d’accueil, notamment aux États-Unis, n’est pas toujours heureuse.

     

     

     

    Ainsi cette industrialisation entraîne une augmentation du nombre d’ouvriers, d’usines et de mineurs. Les hommes, les femmes et les enfants travaillent donc et vivent dans des conditions difficiles. Ils arrivent néanmoins à obtenir des droits pour que leurs conditions de vie s’améliorent.

     

    Voir document 4 p 85 sur les lois sociales en France.

     

     

     

    Nous allons maintenant écrire la trace écrite de cette séance 2 : l’industrialisation entraîne des bouleversements sociaux.

     

    Une nouvelle hiérarchie sociale se met en place du fait de l’industrialisation. Les paysans forment encore la majorité de la population. Leur vie et leur travail sont transformés par la mécanisation et les engrais.  

     

    La place des ouvriers grandit à cause de l’exode rural (départ des habitants des campagnes vers les villes pour travailler) et de l’émigration (exemple des irlandais et des italiens). Un autre groupe social se développe grâce à l’épargne et à l’instruction : les classes moyennes (employés de magasins, de banques, etc.). 

     

    L’industrialisation entraine l’augmentation de la bourgeoisie d’affaires, enrichie par le commerce et la banque. Elle devient la classe dirigeante. 

     

    Les paysages des régions industrielles sont marqués par la sidérurgie et les mines. Ce sont les « pays noirs ». Si l’industrie rurale reste majoritaire, les usines font désormais partie du paysage.

     

    Le niveau de vie augmente dans les sociétés européennes et le progrès technique offre une existence plus confortable. 

     

    Les ouvriers sont de plus en plus salariés et dépendent d’un patron, au lieu d’être indépendants (comme les artisans et les agriculteurs).

     

    Les ouvriers organisent des grèves et des manifestations, pour demander une amélioration de leurs conditions de travail. Grâce à des lois sociales, leur sort s’améliore, mais les crises économiques ralentissent l’activité des entreprises et créent du chômage.

     

     

     

    Pour finir chercherez les définitions de Bourgeoisie, crise économique, classe moyenne. Ne notez pas des définitions difficiles et longues, trouvez en une accessible et compréhensible pour vous ! Vous les noterez à la suite de la leçon sur votre cahier. 

     

     

     

    Bon travail !

     

    Prenez soin de vous !

     

     

     


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